vendredi 30 décembre 2011

Je ne veux pas d'enfant !

enfin ça c'est ce que je disais quand j'habitais en ville... J'avais de nombreuses (bonnes) raisons, du genre :
  • Le monde est moche
  • il y a déjà trop d'humains
  • la nature est assez polluée, pas la peine d'en rajouter
  • l'humanité se terminera dans un grand bain de sang alors à quoi bon...
  • "Quand l'humanité disparaitra, bon débarras!" (à peine le 2ème billet commence à s'écrire que mon côté asocial  est déjà de sorti...)
  • "plus je connais les hommes, plus j'aime les animaux" (oui, c'est un peu l'arche de Noé ici, faut l'admettre.)
  • je n'ai pas assez de patience
  • je suis trop égoïste (une qualité transmise par ma chère mère...)
  • les mioches puent, braillent, foutent la vie en l'air 
  • j'aime pas les mioches (parce que justement ça pue, ça braille et blablabla)
Bref, j'ai une quantité d'excuses à la con (ou pas d'ailleurs).
Et puis aujourd'hui je vis en haut d'une montagne, dans un décor de carte postale. Je vis loin de ma mère (et donc de ma sœur et/ou inversement), de son pessimisme, de ses névroses et de sa méchanceté. J'habite une belle et grande maison (non jme la joue pas, c'est pas un palace non plus !). J'aime mon Capitaine Albator plus que jamais et il m'aime (incrédible!) depuis fort fort longtemps déjà. Et puis cette histoire d'horloge interne, ou chais pas quoi là, n'était apparemment pas qu'une légende urbaine. Moi aussi j'ai envie d'être mère, bordel !

Alors après des rendez-vous médicaux imprévus qui ont débouché sur un arrêt de pilule tout aussi imprévu, un refus de reprendre une autre fichue pilule, des airs complètement effarés et incrédules du Capitaine, des discussions surréalistes (et inimaginables il y a encore 6 mois), une libido retrouvée (jl'avais perdue sous le canapé en fait et...bref), une acné juvénile déterrée (et je l'ai pas cherchée celle là par contre), me voilà officiellement sans contraception.

Alors ça prendra quand ça prendra et si ça doit prendre (c'est comme ça que dit l'honorable Docteur Winckler), laissons le temps au temps...

5 commentaires:

  1. A certains moments dans la vie, quand l'avenir ne dépend pas entièrement de moi, quand je ne maîtrise pas tout, j'ai une formule toute faite que je me sers souvent. C'est : à suivre ...
    Si tu veux je te la prête ;)

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  2. effectivement c'est "à suivre"... ou encore "suite au prochain épisode" ^^

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  3. L'égoïsme me semble plutôt du côté des personnes qui font des enfants : elles ne pensent qu'à leur contentement.
    Ma réflexion rejoint l'une des tiennes : l'homme est l'animal le plus nuisible de la terre, laissons le s'éteindre tout doucement.

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  4. Bonjour Cristophe.
    Un de tes messages s'est perdu en route, où tu me demandais depuis combien de temps j'étais perdue dans les montagnes. Comme je l'ai précisé je vais tenter de garder ce blog anonyme autant que faire se peut...mais je vais te répondre : un certain temps ;-)

    Et, en ce qui concerne ton 2nd commentaire, j'y répondrai, plus longuement, dans des billets/réflexions à venir.

    @ + !

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  5. Et puis tu n'es pas ta mère et rien ne t'oblige à faire comme elle. Cet enfant sera élevé, j'en suis certaine, dans le respect d'autrui et de l'environnement et de la vie en général. Dans le grand humanisme qui est le vôtre.
    Fabriquons plein de p'tits écolos avec la tête sur les épaules. Ce sont eux qui reconstruiront, après le bain de sang (et peut-être même arriveront-ils à l'éviter, qui sait ?)

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