- Le monde est moche
- il y a déjà trop d'humains
- la nature est assez polluée, pas la peine d'en rajouter
- l'humanité se terminera dans un grand bain de sang alors à quoi bon...
- "Quand l'humanité disparaitra, bon débarras!" (à peine le 2ème billet commence à s'écrire que mon côté asocial est déjà de sorti...)
- "plus je connais les hommes, plus j'aime les animaux" (oui, c'est un peu l'arche de Noé ici, faut l'admettre.)
- je n'ai pas assez de patience
- je suis trop égoïste (une qualité transmise par ma chère mère...)
- les mioches puent, braillent, foutent la vie en l'air
- j'aime pas les mioches (parce que justement ça pue, ça braille et blablabla)
Et puis aujourd'hui je vis en haut d'une montagne, dans un décor de carte postale. Je vis loin de ma mère (et donc de ma sœur et/ou inversement), de son pessimisme, de ses névroses et de sa méchanceté. J'habite une belle et grande maison (non jme la joue pas, c'est pas un palace non plus !). J'aime mon Capitaine Albator plus que jamais et il m'aime (incrédible!) depuis fort fort longtemps déjà. Et puis cette histoire d'horloge interne, ou chais pas quoi là, n'était apparemment pas qu'une légende urbaine. Moi aussi j'ai envie d'être mère, bordel !
Alors après des rendez-vous médicaux imprévus qui ont débouché sur un arrêt de pilule tout aussi imprévu, un refus de reprendre une autre fichue pilule, des airs complètement effarés et incrédules du Capitaine, des discussions surréalistes (et inimaginables il y a encore 6 mois), une libido retrouvée (jl'avais perdue sous le canapé en fait et...bref), une acné juvénile déterrée (et je l'ai pas cherchée celle là par contre), me voilà officiellement sans contraception.
Alors ça prendra quand ça prendra et si ça doit prendre (c'est comme ça que dit l'honorable Docteur Winckler), laissons le temps au temps...